« Quand j’entrerai chez Dieu, c’est l’enfant que je fus qui me prendra par la main. »
En préparant ce message de Noël, je relis par le cœur les mois de cette année 2020 si douloureuse … Elle fut angoissante à certaines heures pour beaucoup d’entre nous, elle l’est encore en ces jours de Noël par l’isolement, l’absence de ceux qui nous ont quittés et qui fait si mal encore…
Alors – comme depuis le début de la pandémie qui nous a tous frappés, d’Orient (dès février) à Occident – je ne cesse de me dire que le mois de janvier fut un miracle !
En janvier 2020, j’ai pu voyager en Thaïlande au pays des Karen avec une quinzaine d’adolescents Coréens. Dix jours de vie partagée avec les enfants de Maepon, venus des villages de montagne alentour. Mystère de la vie des ‘petits’, des ‘plus pauvres’ qui a ressuscité le cœur d’enfant de nos jeunes de Corée si tristes et ‘en manque de vie’. Miracle de si beaux sourires apparus peu à peu sur leurs visages !
Alors, en cette fin décembre, ce ‘dernier’ voyage me semble être une parabole de la Nativité !
L’Enfant-Dieu réveille les trésors les plus vrais de nos cœurs accoutumés, blasés, devenus ‘trop réalistes’. Sa tendresse, la paix de son regard, sa petite main tendue viennent chercher notre sourire un peu perdu, oublié au long de ces mois…
« Ne crains pas, je suis ton Dieu, je suis né pour toi. Mon prénom est Emmanuel, Dieu-avec-toi, pour toujours. »
Alors s’Il est tel, l’Enfant de Bethléem, j’ose vous dire du fond du cœur en ce soir du 24 décembre, Joyeux Noël !
Pour 2021, mon seul souhait – celui de l’Enfant de la crèche – est de prendre soin de l’Espérance, de la petite Espérance apparemment si fragile, mais si tenace ! Elle continuera de faire des miracles comme à Maepon !
Laurence Vasseur
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